Après Body Count Mercredi, je vous avais promis qu’on ferait quelque chose de beaucoup plus pop en suivant. Parole tenue !

Aujourd’hui on parle donc d’un disque que j’aaadoooreee alors qu’il est paradoxalement situé à environ 7 862 kilomètres au sud de ce que j’écoute habituellement ; le « Born To Die » de Lana Del Rey.

Personnellement, tout le concept autour de ce personnage sur-joué à outrance et créé de A à Z, l’imagerie ultra-stylisée et le marketing pour hipsters de Coachella qui vont avec m’ennuie au plus haut point mais musicalement, cette dame et les gens qui l’entourent ont un talent fou.

Cette espèce de pop orchestrale atmosphérique empruntant finalement autant à Portishead qu’à The Velvet Underground et Nancy Sinatra déroule une ambiance cinématographique franchement unique, le tout emballé dans un songwriting d’un niveau proche de la stratosphère. L’originalité de la diction et du placement rythmique de la dame, les lignes vocales qui s’incrustent directement dans le cortex, les images d’une Californie aussi triste que glamour qui défilent au rythme des morceaux, tout dans ce disque a une saveur particulière.

Une saveur qui fait exploser les passages radios et pleuvoir les dollars, certes, mais si toute la pop-music ressemblait à ça, on serait probablement plus nombreux à être réconciliés avec la radio.

Et je ne vous parle même pas (pas encore du moins) de son deuxième album, « Ultraviolence », réalisé avec Dan Auerbach de The Black Keys, qui pue la classe à tous les étages.

Dispo en ligne et au magasin en 2xLP et en CD.

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