Retour en 2002. Gilby Clarke (ex-Guns N’ Roses) est chez lui, dans son home studio, avec un petit groupe de Los Angeles. Le guitariste (qui n’aura tenu que trois années aux côté d’Axl Rose et sa bande) y enregistre alors une bande de lascars qui, avant même d’avoir sorti quoi que ce soit, croule déjà sous les propositions de contrats de majors. Le nom des lascars en question ? The Bronx.

15 ans plus tard, rien n’a pourtant jamais vraiment décollé pour ce groupe dont la cote de popularité affiche une incroyable stagnation depuis ses débuts prometteurs. La sortie de ce cinquième volet y changera-t-elle quoi que ce soit ? Peu probable… et pourtant, cette nouvelle livraison est somme toute aussi impeccable que ses prédécessrices.

Revenu aux affaires après un long intermède du côté de Mariachi El Bronx (son projet parallèle de musique mexicaine !), le gang de L.A. nous offre une énième mandale infusée de punk-rock, de hardcore, de rock-alternatif et de hard-rock plus traditionnel. Toujours très marqué par l’influence d’Iggy And The Stooges, The Bronx trouve une nouvelle fois son équilibre dans l’enchaînement de déflagrations punk-hardcore les cordes vocales dans le rouge (“Night Drop At The Glue Factory”, “Stranger Danger”) et de petites pépites ultra-mélodiques pas si éloignées de ce que proposent The Hives et qui, dans un monde parfait, entreraient directement en rotation sur toutes les radios du monde (“Side Effects”, “Two Birds”).

En attendant que cet improbable jour n’arrive, on se mate le clip de “Two Birds”, génial morceau pré-cité plein de talk-box et de riffing saignant par ici ! 

Album dispo en ligne et au magasin !


BRONX, THE “V” [LP]

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